Il est rare que le libraire endurci par des heures de veille et de vaines lectures s'attaque la fleur au fusil à ces pavés de plus de cinq cents pages qui constituent bien souvent le minimum en poids et en papier pour un roman d'espionnage. Il y eu bien sûr les débroussailleurs du genre, Ambler, Cheyney ou Ian Fleming, qu'on peut lire encore entre nostalgie et pur plaisir, il y a ces deux exceptions de très grande valeur, Le Carré et Littell (dont le grandissime La Compagnie restera pour...
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