Les billes du Pachinko

«J’aime le brouillard. Il empêche de voir loin. Il bouche l’horizon. Il donne l’impression qu’on a le temps, qu’on a le droit de ne rien voir. De ne rien voir venir.»

À vingt-neuf ans, Claire passe l’été auprès de ses grandsparents, dans leur établissement de Pachinko, à Tokyo. Elle espère les emmener revoir leur Corée natale, qu’ils ont fuie cinquante ans plus tôt. Mais tandis qu’elle enseigne le français à la petite Mieko, la jeune femme peine à se souvenir de la langue de ses aïeux. Dès lors, comment pourra-t-elle les convaincre d’entreprendre ce voyage ? Confrontée au silence et à l’oubli, Claire tente de renouer des liens si longtemps abîmés par l’histoire.
Dans ce troublant roman de filiation, Élisa Shua Dusapin excelle à décrire l’ambiguïté des relations familiales, les cruels malentendus qui vont de pair avec un attachement profond.
Genre littéraire
Romans et récits
Époque
XXIe siècle
Détails
160 pages - 108 x 178 mm
EAN
9782072899164
Date de parution
Collection
Folio - no6834

Dans les médias

« Le roman déploie, avec encore plus de justesse, une écriture de la sensation, du goût, des parfums et donc du souvenir, qui dessine par petites touches des personnages sensibles, travaillés par des identités contradictoires. » Violaine Morin, Le Monde des Livres« Un texte poétique, dépouillé et sensible, qui promet d'attirer tous les coups de projecteurs. » Alice Develey, Le Figaro« Un roman insolite et puissant. Hiver à Sokcho nous avait déjà aimantés. » Marine Landrot, Télérama« L’auteure poursuit son exploration des origines, dans une belle langue dépouillée. Par petites touches, elle fait se croiser les cultures, les langues et les générations, montrant subtilement ce qui les distingue et les réunit. » Baptiste Liger, Lire « Identité composite, filiation, relations intergénérationnelles, la romancière aborde tous ces sujets à fleur de sensation, les formule dans une sobre et sensible langue de l’intériorité. » Livres Hebdo« Un roman mélancolique cruel et tendre, dont l’écriture légère et acérée creusant les silences et la subtile combinaison des thématiques font l’originalité. » Emmanuelle Caminade, L’Or des Livres