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Publié le 27/05/2024

Nos conseils pour la fête des pères

À l'occasion de la Fête des Pères, le dimanche 15 juin, découvrez notre sélection de Folio à offrir à votre papa !

Fête des pères

Pierre Assouline, Le nageur

Jusqu’où un homme ayant affronté le mal absolu peut-il aller pour ne pas s’effondrer, surmonter sa souffrance et se projeter à nouveau vers l’avenir ? Le Nageur retrace le destin exceptionnel d’Alfred Nakache.
Né à Constantine, tôt devenu champion de France et d’Europe avant d’être sacré recordman du monde, ce sportif de haut niveau fut sélectionné pour représenter la France aux Jeux olympiques de Berlin en 1936 puis à ceux de Londres en 1948 ; mais entre les deux il connut l’épreuve suprême d’une vie. Dénoncé par un rival comme juif et comme résistant à la Gestapo toulousaine, il fut déporté avec sa jeune femme, Paule, et leur petite Annie. D’Auschwitz à Buchenwald en passant par la marche de la mort, il survécut grâce à une volonté et une constitution athlétique hors du commun. Mais à quel prix ?
Offrant une époustouflante traversée du siècle, Le Nageur est le récit d’une existence tendue vers un but : l’excellence et le dépassement de soi. Et surtout, en toutes circonstances, tenir, se tenir, résister. Une leçon de vie.

 

Lucas Belvaux, Les tourmentés

« Ça vaut quoi la vie d’un homme ? D’un homme comme lui. Un homme sans rien. Clochard. Va-nu-pieds. Un homme que personne n’attend et n’attendra plus jamais. Ça vaut combien une vie qui ne vaut plus la peine d’être vécue ? Une vie d’invisible, sans amour, à la lisière du monde. La vie d’une ombre. »

Madame, veuve fortunée et passionnée de chasse, s’ennuie. Elle charge alors son majordome Max d’une terrible mission. Skender le comprendra bien assez tôt : sa rencontre avec Max, son ancien camarade de légion, ne doit rien au hasard. Le pacte proposé par le majordome les conduira-t-il tous trois à leur perte ou une échappée est-elle encore possible ?

 

Bernard Cerquiglini, « La langue anglaise n’existe pas »

Langue officielle et commune de l’Angleterre médiévale durant plusieurs siècles, le français a pourvu l’anglais d’un vocabulaire immense et surtout crucial. Traversant la Manche avec Guillaume le Conquérant, il lui a offert le lexique de sa modernité. C’est grâce aux mots français du commerce et du droit, de la culture et de la pensée que l’anglais, cette langue insulaire, est devenu un idiome international. Les « anglicismes » que notre langue emprunte en témoignent.
De challenge à vintage, de rave à glamour, après patch, tennis ou standard, de vieux mots français, qui ont équipé l’anglais, reviennent dans un emploi nouveau ; il serait de mise de se les réapproprier, pour le moins en les prononçant à la française.
Avec érudition et humour, Bernard Cerquiglini inscrit la langue anglaise au patrimoine universel de la francophonie.

 

Giuliano da Empoli, Le mage du Kremlin

« Le pouvoir est comme le soleil et la mort, il ne peut se regarder en face. Surtout en Russie. »

On l’appelait le mage du Kremlin. L’énigmatique Vadim Baranov fut metteur en scène puis producteur d’émissions de télé-réalité avant de devenir l’éminence grise de Poutine. Après sa démission du poste de conseiller politique, les légendes sur son compte se multiplient, sans que nul puisse démêler le faux du vrai. Jusqu’à ce que, une nuit, il confie son histoire au narrateur de ce livre…
De la guerre en Tchétchénie à la crise ukrainienne, Le mage du Kremlin dévoile les dessous de l’ère Poutine et s’impose comme le grand roman de la Russie contemporaine.

 

Franz-Olivier Giesbert, Le sursaut

Quand le général de Gaulle a pris le pouvoir en 1958, la France était quasiment par terre, à cause, entre autres, de la guerre d’Algérie et de l’effondrement des « élites ». Prophétique, machiavélique et prosaïque, il l’a remise debout en à peine un an, sans négliger les plus infimes détails, ni lésiner sur les roueries et les mensonges. Le personnage que je dépeins est bien plus complexe que celui de la légende.
F.-O. G.

Dans le premier tome de son Histoire intime de la Ve République en trois époques, Franz-Olivier Giesbert revisite les années de Gaulle en y mêlant ses souvenirs personnels, pour dresser un portrait du Général en visionnaire, aussi inspiré que madré.

 

Nathan Harris, La douceur de l’eau

« Finalement, le seul moyen d’avoir une vie qui en vaille la peine, c’était d’aller la chercher ailleurs, là où ils n’auraient peut-être pas plus, mais, avec un peu de chance, pas moins. »

La petite ville d’Old Ox, en Géorgie, vit les dernières heures de la guerre de Sécession : les esclaves viennent d’être émancipés par les soldats unionistes. Prentiss et son frère Landry savourent amèrement leur liberté dans un monde qui ne leur offre aucun travail. Forcés de se cacher dans un domaine au cœur d’une forêt, ils finissent par être embauchés par le propriétaire, George Walker – un homme hanté par la mort au combat de son fils. Des liens de confiance se tissent peu à peu entre ces êtres tourmentés. Jusqu’au jour où un homme vient frapper à la porte des Walker et bouleverse ce fragile équilibre…

 

Philibert Humm, Roman fleuve 

« Averti de notre arrivée imminente, Tesson se tenait sur le débarcadère. Lorsqu’il vit poindre notre canot, sa tringle et son rideau de douche, il réprima un sourire. “Vous avez fière allure”, dit-il, sans que je puisse déterminer avec précision la proportion d’ironie.
— Se moque-t-il ? demanda Waquet à mi-voix.
— C’est possible, dis-je.
— C’est probable, ajouta Adrian. »

Trois hommes, un bateau, un fleuve : une histoire qui prend l’eau dès les premières pages.

 

Daniel Pennac, Terminus Malaussène

« Je ne savais pas que les enfants avaient failli se faire tuer dans le volume précédent.
Quand j’ai appris que c’était Pépère qui avait fait le coup, j’ai pigé un truc : qui ne connaît pas Pépère ne sait pas de quoi l’être humain est capable. »
Benjamin Malaussène