Ce site utilise des cookies nécessaires à son bon fonctionnement et des cookies de mesure d’audience. Pour plus d’informations et pour en paramétrer l’utilisation, cliquez ici. En poursuivant votre navigation sans modifier vos paramètres, vous consentez à l’utilisation de cookies.
Sous-titre : Un hommage à Fukasaku Kinji, Takashi Miike et Quentin Tarantino. Tout est dit ou presque et avec sobriété. Ce texte écrit par l'une des plus talentueuses plumes de la SF française est rien ... de moins qu'un petit chef d'œuvre, pour peu qu'on aime un des trois noms suscités, les trois à la fois ou les beaux textes en général.
Boss Nagasaki et Boss Hiroshima sont deux démons, enfantés par les bombes éponymes, qui dirigent chacun une organisation criminelle de yakusas et s'affrontent depuis leur naissance.
Ce roman quasi concept qui passe de scènes de violences dignes d'un Kill Bill ou d'une production HK à des passages oniriques, voire poétiques, est très ingénieux et rempli son rôle d'œuvre a part dans le paysage de la fantasy actuelle.
L'érotisme, très présent, m'a rappelé les animes de japanimation sexuée "urotsokidoji", avec l'aspect délirant des démons à forts appendices génitaux qui renforce la démesure nippone et finit d'ancrer ce texte dans le culte.