Dans un récit lumineux, Nathacha Appanah esquisse son enfance, l’histoire de sa famille, et ses aïeux venus d’Inde pour travailler à la fin du XIXe siècle en terres colonisées.
À cette mémoire qui s’estompe inexorablement, elle oppose avec délicatesse les souvenirs, les couleurs, les silhouettes, les mots qui ressurgissent.
D’une rare intensité, l'écriture aiguise chacun de nos sens et nous chuchote avec force qu’en tout, il y a ce qui demeure et ce qui s’efface.