Histoire véritable et autres fictions
En 1737, pour restaurer la morale publique, le pouvoir français interdit les romans. Montesquieu défend l’idée qu’on trouve au contraire dans les romans le meilleur moyen d’agir sur le monde, d’améliorer la société et l’individu. C’est ce qu’il met en pratique dans ces fictions – entre dialogues, courts romans et contes philosophiques –, par le détour de l’Antiquité, la mise en scène d’une atmosphère galante, la parabole.
Sur un mode moins abstrait, c’est bien l’auteur de L’Esprit des lois que l’on retrouve, le philosophe qui passera sa vie à sonder les principes de la justice et les lois fondamentales qui meuvent l’Histoire. Grâce à ces fictions, le modèle d’une écriture «totale» s’impose : dans la même trame sont incorporés satire sociale et considérations morales, réflexion politique et philosophique, le tout sur un ton allègre qui permet de détourner en les pastichant toutes les règles des genres. Montesquieu restitue ainsi à la littérature la fonction sociale qui lui revient.
Sur un mode moins abstrait, c’est bien l’auteur de L’Esprit des lois que l’on retrouve, le philosophe qui passera sa vie à sonder les principes de la justice et les lois fondamentales qui meuvent l’Histoire. Grâce à ces fictions, le modèle d’une écriture «totale» s’impose : dans la même trame sont incorporés satire sociale et considérations morales, réflexion politique et philosophique, le tout sur un ton allègre qui permet de détourner en les pastichant toutes les règles des genres. Montesquieu restitue ainsi à la littérature la fonction sociale qui lui revient.
Genre littéraire
Essais
Thèmes
Époque
XVIIIe siècle
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Détails
368 pages - 108 x 178 mm
EAN
9782070395828
Date de parution
Editeur :
Philip Stewart
Catherine Volpilhac-Auger
Collection