Dans les westerns

«On en voit, dans le métier, des physiques exceptionnels et des visages saisissants. Lui, Lockhart, c’était autre chose. On voulait entrer dans sa lumière, dans sa sphère, on voulait le prendre dans ses bras et sentir comment c’était d’être dans ses bras.»

1948, Arizona. Quand Paul Young rencontre Bob Lockhart sur un plateau de cinéma, l’évidence saute aux yeux de tous : les deux hommes seront bien plus que de simples partenaires de jeu. Espionnés par les studios, la police des mœurs et la presse à scandale, les amants
vivent une passion illicite, qui deviendra légendaire.
Toute histoire d’amour est aussi l’histoire d’un monde : ici, une Amérique brillante, convulsive, déchirée entre avant-garde et cynisme, soif de liberté et répression.
Genre littéraire
Romans et récits
Époque
XXe-XXIe siècle
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Détails
352 pages - 108 x 178 mm
EAN
9782072764820
Date de parution
Collection
Folio - no6489

Coups de cœur libraires/lecteurs

Marie Libraire

Hollywood, années 50.
La police des mœurs, le maccarthysme, les studios et au milieu deux hommes qui s'aiment...
Bouleversant.

Dans les médias

« Un foisonnant et superbe roman sur le cinéma américain d’après-guerre, ses scandales, les mensonges des journaux, la pression de la morale, le racisme tranquille, le règne de l’argent et des liaisons d’autant plus dangereuses qu’elles sont passionnées et illicites. » Bernard Pivot, Le JDD« Son texte atteint l’universel – et c’est là sa grande force – parce qu’il parle du courage de dire, de s’afficher, de vivre libre. Mais à aucun moment l’écrivain ne juge. » Mohammed Aïssaoui, Le Figaro littéraire« Gilles Leroy réussit la vieille opération de prestidigitation romanesque qui consiste à rendre des êtres fictifs plus vivants, plus émouvants, plus complexes que les personnes réelles qu’ils croisent sur leur passage (John Wayne, Hitchcock, Brando…). » Grégoire Leménager, L’Obs « Sept ans d’amour masculin flamboyant, à l’heure des lignes de vertu et des commissions de censure, que Gilles Leroy dépeint voluptueusement au cœur de son théâtre d’ombres. » Marianne Payot, L’Express