Le Bataillon créole

(Guerre de 1914-1918)
Man Hortense a perdu son fils Théodore, coupeur de canne émérite, à la bataille de la Marne, pendant la guerre de 14-18. Il faisait partie du «Bataillon créole» dans lequel des milliers de jeunes soldats s’enrôlèrent pour aller combattre dans la Somme, la Marne, à Verdun et sur le front d’Orient.
C’est du point de vue martiniquais que Raphaël Confiant a choisi de nous faire vivre cette guerre. Il y a donc Man Hortense ; mais aussi Lucianise, qui tente d’imaginer son frère jumeau Lucien à Verdun ; Euphrasie, la couturière, qui attend les lettres de son mari, Rémilien, prisonnier dans un camp allemand. Et, à leurs côtés, ceux qui sont revenus du front : rescapés, mutilés et gueules cassées créoles…
Éloge de la mémoire brisée et sans cesse recousue, Le Bataillon créole donne la parole à ces hommes et à ces femmes qui, à mille lieues des véritables enjeux de la Grande Guerre, y ont vu un moyen d’affirmer leur attachement indéfectible à ce qu’ils nommaient la «mère patrie».
Genre littéraire
Romans et récits
Époque
XXe-XXIe siècle
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Détails
320 pages - 108 x 178 mm
EAN
9782070463039
Date de parution
Collection
Folio - no5924

Dans les médias

Un roman de Raphaël Confiant, c’est toujours un plaisir redoublé. Plaisir, d’abord, de la langue : inventive, drôle, et tellement vivante. Plaisir, aussi, de la découverte, d’un monde, d’un sujet, d’un angle souvent méconnus. Dans Le Bataillon créole , Confiant met l’accent sur les soldats martiniquais pendant la guerre de 14-18. Mohammed Aïssaoui, Le Figaro Littéraire Dans un français créolisé qui est sa marque et son art, sans cesse émaillé de néologismes fulgurants, Raphaël Confiant ne donne pas seulement à entendre la voix, la colère et les pleurs des poilus antillais, il montre aussi la Grande Guerre sous un angle inédit. Jérôme Garcin, Le Nouvel Observateur