Gaston et Gustave

«Gaston est un très grand prématuré. À sa naissance, il a été séparé de son jumeau. Dans le service néonatal de l’hôpital de Rouen dont l’entrée est gardée par la statue de Gustave Flaubert, il lutte pour respirer. Gaston, c’est mon fils.
Gustave est le «patron» des écrivains. Il refusa d’être père pour écrire Madame Bovary et L’Éducation sentimentale. Il y a des moments où l’on aimerait se débarrasser de la littérature parce qu’elle ne console jamais des catastrophes. Et pourtant, à la naissance de Gaston, la statue de Flaubert s’est avancée vers moi. Gaston et Gustave se sont retrouvés unis dans la tempête et le naufrage, peau contre peau. Je n’ai pas eu d’autre choix que d’écrire ce livre. J’avais quitté le monde des vivants pour celui des limbes où je réchauffais mes deux fils.»
Olivier Frébourg.
Genre littéraire
Mémoires et autobiographies
Époque
XXe-XXIe siècle
Acheter
Prix littéraires
  • Prix Décembre (2011)
Détails
256 pages - 108 x 178 mm
EAN
9782070451944
Date de parution
Collection
Folio - no5692

Dans les médias

Olivier Frébourg signe le parcours d'un père combattant sous le signe de Flaubert et c'est simplement magnifique. Olivia De Lamberterie. Elle. Sincère, digne, édifiant en plus d'être poignant, ce texte est de ceux qui rendent le malheur fécond. Jeanne de Ménibus . Le Journal du Dimanche. Pudique et bouleversant, exempt de tout pathos, écrit dans une langue belle comme un lever de soleil dans la baie d'Along, ce livre, au-delà de l'effet cathartique sur son auteur, est une magnifique ode à la vie et à la littérature. Jean-Christophe Buisson. Le Figaro magazine. Son récit, d'une poignante, d'une affolante beauté, pourrait porter le titre de Simone Weil "la Pesanteur et la Grâce". Jérôme Garcin. Le Nouvel Observateur.