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Dans ce premier volume, les ingrédients qui ont fait de Pukhtu un grand livre, étaient déjà présents. Tout d’abord et ça peut faire peur, ce roman est d’une grande densité, tant en nombre de pages que ... dans sa construction. Durant ces quelques 700 pages en continu, sans chapitres, on rencontre une pléiade de personnages représentants les différents milieux qui interviennent dans les circonstances dramatiques. Alternativement, on suit des journalistes, des policiers, des djihadistes, des espions et des mercenaires. Ils forment tous les pièces de l’échiquier sur fond de menace terroriste. D’un paragraphe à un autre, chaque pion se déplace en fonction du mouvement des autres. Le lecteur se retrouve alors au centre de terrain de jeu comme un spectateur omniscient. Il peut ainsi appréhender au mieux les rouages de cette machination et se laisser embarquer.
Cette forme de narration demande à l’auteur un grand travail de documentation. Le résultat est un roman foisonnant d’informations que DOA sublime par son sens du rythme. Il sait ralentir quand il faut approfondir et accélérer quand les évènements le demandent. Le nombre important d’acteurs et de services en action m’a un peu déstabilisé dans le premier tiers de l’histoire. Mais une fois cette contrainte digérée, je suis entré en complète immersion dans ce monde terroriste créé par DOA. Par sa taille et son contenu, c’est un livre qui se mérite et le jeu en vaut la chandelle !