Dans ce roman, dans l’Italie des années 70-80, la violence de la nature indomptable semble répondre à la violence des hommes « maîtrisée » en l’occurrence par une prison de haute sécurité. Dans ce contexte particulier, l’auteure dépeint une période troublée, où les attentats politiques s’ajoutent à la violence ordinaire, où la violence ne s’arrête pas à l’entrée de la prison, où elle atteint même l’intégrité de ceux chargés d’y maintenir l’ordre.
« Plus haut que la mer » est un roman touchant et délicat, qui décrit avec une grande justesse le ressenti des personnages, tout en laissant les non-dits exprimer beaucoup de poésie et de profonde humanité. Malgré un épilogue superflu, ce roman est à la fois doux et amer, déchirant et apaisé.