La valse aux adieux est le dernier texte que Kundera ait écrit sur le sol tchèque avant son départ pour Rennes... Certains considèrent que l'atmosphère du roman est symbolique de celle qui règne en Tchécoslovaquie depuis l'invasion de l'URSS mais l'on peut aussi le lire comme une satire des relations humaines dans laquelle chaque personnage laisse entrevoir le pire de lui-même, dans laquelle les destins s'articulent autour du mensonge, de la jalousie et de la trahison, dans laquelle chaque protagoniste joue, se donne en spectacle avant de disparaître...
« L'humanité produit une incroyable quantité d'imbéciles. Plus un individu est bête, plus il a envie de procréer. Les êtres parfaits engendrent au plus un seul enfant, et les meilleurs, comme toi, décident de ne pas procréer du tout. C'est un désastre. Et moi, je passe mon temps à rêver d'un univers où l'homme ne viendrait pas au monde parmi des étrangers mais parmi ses frères.»