Quand, au début du siècle, la civilisation de l'Europe entière disparaît de la surface du continent pour être remplacée par une végétation primitive, il y a de quoi se poser des questions sur la logique scientifique d'un univers où une telle catastrophe peut avoir lieu. C'est pour résoudre ce mystère qu'une expédition scientifique se lance à la découverte de ce qui est redevenu un continent vierge de toute présence humaine.
Le titre de ce roman, Darwinia, nous annonce, sans ambages, la couleur : l'auteur nous présente ici un livre scientifique. Mais plus que cela, il est aussi l'héritier du – relativement – récent courant steampunk, qui mêle allègrement l'Angleterre victorienne et les techniques les plus modernes.