Une longue nuit mexicaine

«De ces boîtes plates et frêles se dégageaient une aura, un parfum de “Ça a été”. Si la chambre mortuaire de Toutankhamon sentait le sable, le cuivre et les os, ces boîtes-là sentaient encore la poussière, le triomphe et les larmes.»

Jamón menait une vie paisible au Mexique. Mais à la mort accidentelle de sa cousine, il hérite d’une encombrante valise. À l’intérieur, des milliers de négatifs de la guerre d’Espagne, prises par les célèbres reporters Capa, Taro et Chim. Jamón se retrouve dans l’embarras. Doit-il dévoiler l’existence des clichés jusqu’alors tenue secrète? Ou, par loyauté, se taire et en être le nouveau gardien? Remontant la piste des propriétaires successifs de la valise, il découvre bientôt la longue nuit pendant laquelle l’héroïsme de quelques hommes et femmes a sauvé ces précieux clichés…
Genre littéraire
Romans et récits
Époque
XXIe siècle
Prix littéraires
  • Prix Ulysse du premier roman (2019)
  • Prix Fénéon de Littérature (2019)
Détails
304 pages - 108 x 178 mm
EAN
9782072881718
Date de parution
Collection
Folio - no6837

Feuilleter

Dans les médias

«Audacieux et abouti, ce joli premier roman mêle fiction et réalité, et dessine de beaux personnages d’une plume très mature. Un portrait puissant qui rend hommage au Mexique.» Jean-Michel Thénard, Le Canard Enchaîné
«J’ai beaucoup aimé ce premier roman. Un portait de femme génial, haut en couleurs. Des personnages qui pourraient sortir des romans de Rufin, qui veulent vivre, qui sont en rupture avec les conditions de l’époque.» François Busnel, La Grande Librairie
«Mayault évite tous les écueils du genre et ménage judicieusement les non-dits. Les femmes surtout éclairent le livre.» Sylvie Tanette, Les Inrocks
«Il faut ouvrir cette valise-là. Le récit, à l’humour fin, est attachant, entre nonchalance et drame, passion et désarroi.» Bernard Géniès, L’Obs
«L’auteure est doué d’une belle énergie littéraire. Le personnage de Jamon est le chantre de cette histoire si romanesque, et grâce à la plume d’Isabelle Mayault, il ne démérite pas.» Étienne de Montety, Le Figaro littéraire