Sylvie
Voulant fuir Adrienne, belle actrice parisienne, et avec elle le monde illusoire du théâtre, le narrateur, qui n’est autre que Nerval, se tourne vers Sylvie, jeune campagnarde qu’il a jadis aimée. Mais le rêve fait place au désenchantement : le retour à la nature, celle de l’enfance dans le Valois, n’est qu’un mythe, et le grand amour de jeunesse se révèle être uen décevante paysanne. Et si ces deux femmes n’en formaient qu’une, « deux moitiés d’un seul amour » ?
Le récit progresse selon la logique d’une traversée de la mémoire : l’auteur met en scène des souvenirs personnels (« à demi rêvés ») et littéraires ; il témoigne d’une véritable érudition tout en faisant l’éloge de la culture populaire. La mémoire collective est pour lui assez vaste pour accueillir la réalité la plus ordinaire comme les mystères les plus sublimes.
Avec cette nouvelle des Filles du feu, Nerval dit adieu aux chimères de la jeunesse et de l’amour idéal. Ce récit poétique, entre romantisme et surréalisme, est déjà une recherche du temps perdu.
Le récit progresse selon la logique d’une traversée de la mémoire : l’auteur met en scène des souvenirs personnels (« à demi rêvés ») et littéraires ; il témoigne d’une véritable érudition tout en faisant l’éloge de la culture populaire. La mémoire collective est pour lui assez vaste pour accueillir la réalité la plus ordinaire comme les mystères les plus sublimes.
Avec cette nouvelle des Filles du feu, Nerval dit adieu aux chimères de la jeunesse et de l’amour idéal. Ce récit poétique, entre romantisme et surréalisme, est déjà une recherche du temps perdu.
Genre littéraire
Nouvelles
Époque
XIXe siècle
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Détails
160 pages - 108 x 178 mm
EAN
9782070454327
Date de parution
Editeur :
Bertrand Marchal
Préface :
Gérard Macé
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