Sagesses barbares
Les limites de l'hellénisation
Étrange aventure : cinq civilisations se rencontrent à l’époque hellénistique - après la conquête d’Alexandre - au hasard de la constitution des royaumes ou des voyages des explorateurs : les Grecs, les Iraniens, les Romains, les Juifs, les Celtes. Tant que les Grecs demeurent maîtres du jeu, ils ignorent tout des «sagesses barbares». Leur «ethnocentrisme», comme nous disons aujourd’hui, est total. La seule exception est celle de l’ennemi politique de la Grèce, la Perse. S’ils s’intéressent cependant aux religions des Égyptiens et des Perses, c’est pour les transformer à leur façon. Tout commence à changer avec la conquête romaine. La sagesse grecque s’intéresse alors au monde barbare ; Polybe, otage, découvre Rome et s’efforce de décrire sa constitution dans le langage de la cité grecque. C’est alors que la traduction des Septante, conçue d’abord pour le seul usage culturel des Juifs hellénisés, commence son parcours méditerranéen et que les Juifs deviennent le peuple d’un livre grec. Sagesses barbares prend toutes les dimensions de cette invraisemblable aventure.
Cet essai sur l’acculturation - et ses limites - dans le monde antique concerne directement tout ceux qui ont sous les yeux, dans notre monde, le triomphe apparent d’une culture et les résistances ouvertes ou souterraines qu’elle rencontre ou qu’elle suscite.
Cet essai sur l’acculturation - et ses limites - dans le monde antique concerne directement tout ceux qui ont sous les yeux, dans notre monde, le triomphe apparent d’une culture et les résistances ouvertes ou souterraines qu’elle rencontre ou qu’elle suscite.
Genre littéraire
Études et monographies
Thèmes
Pays
Époque
XXe siècle
Acheter
Détails
208 pages - 108 x 178 mm
EAN
9782070326570
Date de parution
Traduit (anglais) par :
Marie-Claude Roussel
Collection