Les Rougon-Macquart - IV
La Conquête de Plassans
«Elle sanglotait. L’abbé Faujas avait redressé sa haute taille, il s’approcha de Marthe, laissa tomber sur elle son mépris de la femme.
- Ah ! misérable chair ! dit-il. Je comptais que vous seriez raisonnable, que jamais vous n’en viendriez à cette honte de dire tout haut ces ordures… Oui, c’est l’éternelle lutte du mal contre les volontés fortes. Vous êtes la tentation d’en bas, la lâcheté, la chute finale. Le prêtre n’a pas d’autre adversaire que vous, et l’on devrait vous chasser des églises, comme impures et maudites.
- Je vous aime, Ovide, balbutia-t-elle encore ; je vous aime, secourez-moi.»
- Ah ! misérable chair ! dit-il. Je comptais que vous seriez raisonnable, que jamais vous n’en viendriez à cette honte de dire tout haut ces ordures… Oui, c’est l’éternelle lutte du mal contre les volontés fortes. Vous êtes la tentation d’en bas, la lâcheté, la chute finale. Le prêtre n’a pas d’autre adversaire que vous, et l’on devrait vous chasser des églises, comme impures et maudites.
- Je vous aime, Ovide, balbutia-t-elle encore ; je vous aime, secourez-moi.»
Genre littéraire
Romans et récits
Époque
XIXe siècle
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Détails
480 pages - 108 x 178 mm
EAN
9782070383047
Date de parution
Editeur :
Henri Mitterand
Préface :
Marc de Launay
Collection