Fils du feu

«Marguerite-des-Oiseaux et maman ne sont plus désormais que deux grands sacs de larmes. Et l’enfant que je suis se dit qu’il devra peut-être, bientôt, à l’aide de cette pince à linge, les accrocher toutes deux, les suspendre comme deux tissus humides entre les draps, les taies, les culottes et les slips, afin que le vent les ballotte et en les ballottant, parvienne à les sécher.»

Nés sous les feux de la forge, ils étaient destinés à briller. Mais l’un des deux frères meurt trop tôt. Comment grandir avec une mère qui borde chaque jour un lit depuis longtemps vidé? Pourquoi ne pas plutôt entrer dans cette danse où la gaieté renaît?
Genre littéraire
Romans et récits
Époque
XXIe siècle
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Prix littéraires
  • Prix Françoise-Sagan (2017)
  • Prix Alain-Fournier (2017)
  • Prix [du métro] Goncourt (2017)
  • Prix Millepages du Roman français (2016)
  • Prix Georges-Brassens (2016)
  • Grand Prix de la Société des Gens de Lettres (Premier roman) (2016)
Détails
160 pages - 108 x 178 mm
EAN
9782072724107
Date de parution
Collection
Folio - no6430

Coups de cœur libraires/lecteurs

Le Divan Libraire

Rarement un roman n’a dépeint avec tant de force et de justesse ces instants d’enfance qui tracent leur sillon indélébile en nous. Guy Boley sait faire jaillir la lumière des mots. Superbe !

Librairie Imagigraphe Libraire

Dans une langue pleine de charmes, alliant références historiques et fantaisie, Guy Boley trace ce premier roman un vigoureux portrait de ce fils de forgeron et de ses proches. A découvrir !

Dans les médias

«Révélation de cette rentrée littéraire, Guy Boley signe un premier roman âpre qui ne s’adonne jamais au chagrin.» Jean-Claude Raspiengeas, La Croix
«Guy Boley fait son entrée en littérature avec un magnifique premier roman sur la famille et le deuil dans le milieu des forgerons.» Baptiste Liger, Lire
«Un livre tendre et violent, singulier et remarquablement écrit.» Françoise Dargent, Le Figaro littéraire
«Premier roman qui en promet d’autres, Fils du feu fait entendre la prose poétique de Guy Boley qui nous plonge dans son enfance, rude, d’après-guerre.» Damien Aubel, Transfuge
«Ce qui rend ce récit unique, c’est la délicatesse de l’enfant, son absence de jugement, et la douceur dispensée pour aider cette mère à “durer au-delà du chagrin”.» Anne Crignon, L’Obs.