Sagesses vertes
A l'occasion des 10 ans de la collection, Folio sagesses lance sa nouvelle série : Sagesses vertes.

Tout en conservant intactes la vocation patrimoniale de la collection et son unité de brièveté, cette nouvelle série liée à l’écologie réunit des auteurs et autrices qui placent au cœur de leur préoccupation thématique ou scripturale, parfois seulement en les contemplant, le végétal, la nature, et le monde sauvage.
Découvrez les trois premiers titres de la série :
«À l’ombre des bois»
Recueil forestier

Les romans mais aussi les agendas et la correspondance de George Sand témoignent d’une relation sensible à l’ensemble du vivant. Parmi ces manifestations d’une sensibilité et d’un imaginaire particulièrement attachés aux arbres et à la forêt figurent plusieurs articles publiés dans la presse du temps. Le présent ouvrage propose un aperçu de cette part moins connue de l’œuvre sandienne. Entre souvenirs de voyage, contes, apologues, dialogues philosophiques et prises de position publiques, George Sand affirme plus qu’un goût : un savoir sur la nature doublé d’une véritable pensée de la nature.
Secrètement, les arbres traversent toute l’œuvre de George Sand. Qu’elle défende la forêt de Fontainebleau ou recueille le « murmure » de chênes centenaires… Dans cette anthologie, en cinq fragments, se dévoile la densité de ce lien précurseur, poétique et écologique.
Lettres sur la botanique

Jean-Jacques Rousseau avait un rêve : toucher le naturel, devenir cet homme qui marche loin du bruit du monde et se suffit à lui-même. Son rêve s’est réalisé. Un jour, loin des « atteintes des méchants », le philosophe a arpenté les bois et côtoyé les rivières. Il a goûté à l’oisiveté divine de ceux qui ne courent pas après le temps. Il a appris, aussi, à aimer les plantes, au point de désirer les étudier, les faire siennes.
Dans ces huit lettres, composées comme de petites leçons, le « promeneur solitaire » initie – passionne – à l’art de la botanique.
Remèdes issus des plantes de jardin

Si le livre XX de l’immense Histoire naturelle, traité foisonnant, ne doit bien sûr pas être pris à la lettre et si les procédés qu’il propose sont surannés ou relèvent de la superstition, ce texte n’en constitue pas moins un témoignage rare sur le rapport au monde végétal dans l’Antiquité. Les plantes potagères, tout particulièrement, y font en effet l’objet d’une attention singulière, érudite et sensible, et sont vues comme des remèdes autant que comme des aliments. Aussi Pline l’Ancien l’annonce-t-il d’emblée : « Nul ne devra, induit en erreur par la trivialité des termes, juger ce sujet petit et médiocre. »
Concombre, rave sauvage, navet. radis, oignon : Pline l’Ancien dénombre, émerveillé, quelques bienfaits remarquables des plantes de jardin.