Mario Vargas Llosa

Mario Vargas Llosa

Prix Carlos-Fuentes (2012)

Prix de la Liberté de la fondation Max-Schmidheiny (1988)

Prix mondial de la Fondation Simone et Cino del Duca (2008)

Prix Nobel de Littérature (2010)

Prix Roger-Caillois (pour l'ensemble de son œuvre) (2002)

Époque : XXe-XXIe siècle
Pays : PÉROU
Photo Catherine Hélie © Éditions Gallimard

Né en 1936 au Pérou, Mario Vargas Llosa passe une partie de son enfance en Bolivie. Dès l’âge de quatorze ans, il est placé à l’Académie militaire Leoncio Prado de Lima qui lui laisse un sinistre souvenir. Parallèlement à ses études universitaires, il collabore à plusieurs revues littéraires et, lors d’un bref passage au Parti communiste, découvre l’autre visage du Pérou. Il se lance dans le journalisme comme critique de cinéma et chroniqueur. Il obtient une bourse et part poursuivre ses études à Madrid où il obtient son doctorat en 1958. L’année suivante, il publie un recueil de nouvelles très remarqué, Les caïds, et s’installe à Paris. Il publie de nombreux romans, couronnés par des prix littéraires prestigieux. Devenu libéral après la révolution cubaine, il fonde un mouvement de droite démocratique et se présente aux élections présidentielles de 1990, mais il est battu au second tour. Romancier, critique, essayiste lucide et polémique (L’utopie archaïque) Mario Vargas Llosa est considéré comme l’un des chefs de file de la littérature latino-américaine. Parmi ses nombreux livres, citons La ville et les chiens, La tante Julia et le scribouillard, La guerre de la fin du monde, La fête au bouc et Tours et détours de la vilaine fille. Il a reçu le prix Nobel de littérature en 2010.

Dernière mise à jour : 17/09/2015
Dans les médias

« Très cinématographique, ce retour aux « Temps Sauvages » nous replonge dans l’atmosphère baroque des grands romans du boom latino-américain. À mille lieux des introspections intimistes à la française, cette puissante enquête romancée, superbement traduite, revêt la dimension d’une fable tragique. Magistral. »
Pierre de Gasquet, Les Échos

« Dans le roman qu’il consacre à l’histoire tragique du Guatemala des années 50 à partir du renversement du premier président démocratiquement élu Jacobo Arbenz, Mario Vargas LLosa brosse un puissant portrait de femme : celui d’une Mata Hari guatémaltèque qui ne figure dans aucun des documents officiels déclassifiés par le Pentagone.
Un roman ensorcelant. »
Anna Cabana, Le Journal du Dimanche

« Un roman phénoménal sur les opérations américaines de déstabilisation en Amérique latine, la dictature et les fake news. »
Christophe Ono-dit-Biot, Le Point

« Le prix Nobel de littérature revient sur l’ingérence américaine au Guatemala et sur le coup d’État qui s’en est suivi pour écarter le président Jacobo Árbenz. À travers ce récit politique il poursuit sa réflexion autour de la littérature comme genre unique pour mettre en ordre la réalité naturellement si chaotique. »
Olivia Gesbert, France Culture

Prix littéraires
  • Prix du meilleur livre étranger 1980
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