Le contre-transfert

Countertransference and Related Subjects
Au psychanalyste qui, jour après jour, séance après séance, s’expose à la pensée délirante, à la violence et à l’incohérence schizophréniques, les sages préceptes de « neutralité bienveillante » et d’« attention flottante » ne seront d’aucun secours, et moins encore, quand il est sans cesse pris à partie dans son être, le modèle canonique du transfert. L’analyste ne peut alors que travailler sur – et à partir de – ce que son patient induit en lui d’émotions, de haine, de jalousie, de culpabilité et d’espoir, voire de folie. Le contre-transfert, d’obstacle et d’accident qu’il est dans les analyses classiques, devient l’instrument par excellence du traitement.
Sous le paradoxe des énoncés, dans l’intensité des échanges qui lient les protagonistes, sachons reconnaître la question que Searles nous pose : d’où vient ce besoin que nous avons de vouloir « guérir » nos semblables, et d’abord nos parents ?
Genre littéraire
Études et monographies
Époque
XXe-XXIe siècle
Acheter
Détails
352 pages - 108 x 178 mm
EAN
9782070307128
Date de parution
Traduit (anglais) par :
Brigitte Bost
Collection
Folio essais - no455