Si La carapace de la tortue sonne au début comme un roman feel good, féminin, mignonnet et léger, sachez que la suite est riche en surprises. Loin d’être un roman superficiel, ce texte de Marie-Laure Hubert Nasser, sans prendre pour autant le chemin d’un récit profond et complexe, se révèle au final plus nuancé et bien loin des caricatures que les portraits du début laissent imaginer. J’ai beaucoup aimé le cheminement du livre, sa bonne humeur, la coté positif du début et le tournant à 180°. Ce grand écart lui donne une force et un coup de fouet qui le rendent presque inoubliable.
On saisit évidement d’emblée la critique du jugement primitif par les apparences, mais beaucoup plus de thèmes se profilent : confiance en soi, intolérance, couple à la dérive. Marie-Laure Hubert Nasser aurait pu choisir la facilité du roman réconfortant, mais non. Et c’est tant mieux. La carapace de la tortue, un petit roman poche à glisser dans votre panier lors de votre prochain achat livre !