Un très grand amour
«Sur son lit de souffrances, quelques semaines avant de mourir, maman m’avait mis en garde :
«Qu’est-ce que c’est bête, un homme.
– Je ne comprends pas.
– C’est bête, égoïste et pas fiable. Antoine, promets-moi de ne jamais te comporter comme un homme.»
Je me souviens que j’avais hoché la tête. Encore une promesse que je n’ai pas tenue. Je suis toujours resté à l’affût. Même quand j’étais heureux en ménage, ce qui fut souvent le cas, je continuais à rechercher le très grand amour, celui qui, selon Spinoza, constitue un «accroissement de nous-même».
C’est exactement la sensation que j’éprouvais en observant la jeune fille aux cheveux d’or. Je m’accroissais. Je m’élevais aussi.»
«Qu’est-ce que c’est bête, un homme.
– Je ne comprends pas.
– C’est bête, égoïste et pas fiable. Antoine, promets-moi de ne jamais te comporter comme un homme.»
Je me souviens que j’avais hoché la tête. Encore une promesse que je n’ai pas tenue. Je suis toujours resté à l’affût. Même quand j’étais heureux en ménage, ce qui fut souvent le cas, je continuais à rechercher le très grand amour, celui qui, selon Spinoza, constitue un «accroissement de nous-même».
C’est exactement la sensation que j’éprouvais en observant la jeune fille aux cheveux d’or. Je m’accroissais. Je m’élevais aussi.»
Genre littéraire
Romans et récits
Époque
XXe-XXIe siècle
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Prix littéraires
- Prix Duménil (2010)
Détails
272 pages - 108 x 178 mm
EAN
9782070440573
Date de parution
Collection