Ravines du devant-jour
Les ravines du devant-jour sont les paysages de l’enfance, l’avant-dire de la vie. Le petit chabin, « nègre et pas nègre, blanc et pas blanc à la fois », vit sur la propriété de son grand-père, Papa Loulou : plus de trente hectares de mornes bossus, de champs de canne à sucre, de jardins d’ignames et de choux de Chine, bien loin du bourg de Grand-Anse du Lorrain et encore plus de Fort-de-France.
Enfance libre comme l’air diaphane des ravines où le petit chabin et sa « bande de négrillons » cueillent l’herbe-cabouillat, traquent le lézard-anoli, guettent l’oiseau-Gangan faiseur de pluie, l’oiseau-Cohé qui annonce la mort.
Douce errance créole entre les « grands-mères, la marraine, et leurs amis, toutes personnes de grand maintien et d’ardente amour », parmi ces êtres non pareils au commun des mortels : djobeurs, crieurs, accoreurs, quimboiseurs, conteurs, passeurs des mots qui vont faire de l’enfant un relayeur de parole. Parole de poésie, parlure de nègre, de créole et de français « enliannés », qui seule peut faire resurgir l’exacte lumière des ravines de l’enfance.
Enfance libre comme l’air diaphane des ravines où le petit chabin et sa « bande de négrillons » cueillent l’herbe-cabouillat, traquent le lézard-anoli, guettent l’oiseau-Gangan faiseur de pluie, l’oiseau-Cohé qui annonce la mort.
Douce errance créole entre les « grands-mères, la marraine, et leurs amis, toutes personnes de grand maintien et d’ardente amour », parmi ces êtres non pareils au commun des mortels : djobeurs, crieurs, accoreurs, quimboiseurs, conteurs, passeurs des mots qui vont faire de l’enfant un relayeur de parole. Parole de poésie, parlure de nègre, de créole et de français « enliannés », qui seule peut faire resurgir l’exacte lumière des ravines de l’enfance.
Genre littéraire
Mémoires et autobiographies
Pays
Époque
XXe-XXIe siècle
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Détails
272 pages - 108 x 178 mm
EAN
9782070393053
Date de parution
Collection