Les petites filles respirent le même air que nous
«On a joué à bleu-blanc-rouge. Quand la grosse Josiane s’est retournée pour nous surprendre, Maline s’est statufiée.
Elle reste, bras écartés, bouche ouverte et jambe en l’air, comme une danseuse pataude. Les autres sont immobiles, au garde-à-vous. On jurerait qu’elles n’ont pas bougé.
Madeleine quitte brusquement le jeu, sans raison ; elle s’ébroue, esquisse un ou deux mouvements de gymnastique et va pour rentrer en classe.
En frôlant Maline, elle murmure :
– Si la mort passe, tu resteras comme ça et on ne pourra même pas t’enterrer.»
Dix petites filles inquiètes, dans dix-neuf nouvelles, qui jouent à cache-cache avec l’envie de grandir et la peur d’être grandes. Dix petites filles tendres dans les moments douloureux, ravissants ou magiques de leurs existences.
Elle reste, bras écartés, bouche ouverte et jambe en l’air, comme une danseuse pataude. Les autres sont immobiles, au garde-à-vous. On jurerait qu’elles n’ont pas bougé.
Madeleine quitte brusquement le jeu, sans raison ; elle s’ébroue, esquisse un ou deux mouvements de gymnastique et va pour rentrer en classe.
En frôlant Maline, elle murmure :
– Si la mort passe, tu resteras comme ça et on ne pourra même pas t’enterrer.»
Dix petites filles inquiètes, dans dix-neuf nouvelles, qui jouent à cache-cache avec l’envie de grandir et la peur d’être grandes. Dix petites filles tendres dans les moments douloureux, ravissants ou magiques de leurs existences.
Genre littéraire
Nouvelles
Époque
XXe-XXIe siècle
Acheter
Prix littéraires
- Bourse littéraire de la Fondation Cino del Duca (1979)
Détails
176 pages - 108 x 178 mm
EAN
9782070388202
Date de parution
Collection