Le Barbier de Séville ou La Précaution inutile
Bartholo
En ma place, Bazile, ne feriez-vous pas les derniers efforts pour la posséder ?
Bazile
Ma foi non, Docteur. En toute espèce de biens, posséder est peu de chose ; c’est jouir qui rend heureux : mon avis est qu’épouser une femme dont on n’est point aimé, c’est s’exposer…
Bartholo
Vous craindriez les accidents ?
Bazile
Hé ! Hé ! Monsieur… on en voit beaucoup, cette année. Je ne ferais point violence à son cœur.
Bartholo
Votre valet, Bazile. Il vaut mieux qu’elle pleure de m’avoir, que moi je meure de ne l’avoir pas.
(Acte IV, scène 1)
En ma place, Bazile, ne feriez-vous pas les derniers efforts pour la posséder ?
Bazile
Ma foi non, Docteur. En toute espèce de biens, posséder est peu de chose ; c’est jouir qui rend heureux : mon avis est qu’épouser une femme dont on n’est point aimé, c’est s’exposer…
Bartholo
Vous craindriez les accidents ?
Bazile
Hé ! Hé ! Monsieur… on en voit beaucoup, cette année. Je ne ferais point violence à son cœur.
Bartholo
Votre valet, Bazile. Il vaut mieux qu’elle pleure de m’avoir, que moi je meure de ne l’avoir pas.
(Acte IV, scène 1)
Genre littéraire
Théâtre
Époque
XVIIIe siècle
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Détails
208 pages - 108 x 178 mm
EAN
9782070400034
Date de parution
Editeur :
Françoise Bagot
Michel Kail
Collection