L'École des femmes

Arnolphe, vieillard désabusé, éduque Agnès à l’écart de tout savoir. Il voit dans l’ingénuité de sa pupille la garantie d’une vertu qu’il ne perçoit chez aucune autre : s’il l’épouse, il ne sera pas fait cocu. C’est donc en toute candeur qu’Agnès s’abandonne aux caresses du premier soupirant qui passe sous son balcon. Arnolphe doit faire preuve de toute sa rouerie pour tenter d’écarter le prétendant.
Satire des prétentions du sexe fort, L’école des femmes illustre la réalité dérisoire d’un despote ridicule et la lente émencipation d’une femme. Plis que jamais contemporain, Molière dénonce la misogynie au fondement des rapports sociaux.