Écoute la pluie

«Puis le ronflement sourd de la rame qui s’approchait à grande vitesse a provoqué un frémissement parmi les rares voyageurs. Le vieil homme s’est tourné vers moi avec toujours ce sourire limpide, j’ai cru qu’il allait me demander quelque chose, mais il a sauté sur les rails comme un enfant qui enjambe un buisson, avec la même légèreté.»
Avant que le vieil homme ne se jette sur la voie, la narratrice partait rejoindre l’homme qu’elle aime. Le choc a fait tout basculer, elle s’enfonce dans Paris pour une longue errance sous l’orage. Revenue chez elle au petit matin, elle murmure à son amant le récit de sa nuit blanche. Sera-t-il capable de comprendre l’énigmatique message qu’elle finit par lui laisser : «Écoute la pluie»?

Avec ce roman dense et bouveversant, Michèle Lesbre poursuit une œuvre lumineuse qu’éclaire le sentiment du désir et de l’urgence de vivre.
Genre littéraire
Romans et récits
Époque
XXe-XXIe siècle
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Détails
112 pages - 108 x 178 mm
EAN
9782070454426
Date de parution
Collection
Folio - no5773

Dans les médias

Ce petit livre émouvant est tout de suite nôtre. Avec une belle régularité, l'auteure poursuit sa route lumineuse et singulière . Lettres françaises. Marc Sagaert. Tient-on en haleine le lecteur avec un récit d'une fin d'après-midi, d'une soirée et d'une nuit de vagabondage ? L'écrivain rélève brillament la gageure, sur un ton presque chuchoté. Elle vous harponne dès la prmeière page et ne vous lâche plus . Dominique Guiou. Le Figaro. Mélancolique et pourtant volontaire, Michèle Lesbre écrit des odes minsucules à la vie, sa fragilité et ses msytères . Lire. Christiane Ferniot. La pluie tombe comme la vie coule. En tournures, en épiphanies simples et lustrales. Ecoutez Michèle Lesbre écrire .Le Figaro Magazine. Jean-Marc Parisis. Une écriture simple et évidente, un précipité chimique dont les effets se prolongent, une fois le roman achevé . M. S. Le Monde des livres.