Celui qui court derrière l'oiseau
«Il me semble que tout t’appartient, notre plaisir, nos colères, nos baisers. Je te revois marcher pieds nus dans les rues de Salène, tu t’attardes devant les vitrines. Les passants font mine de ne rien remarquer, aujourd’hui pas de chaussures, et demain ?
L’absence tout court, ton absence.
Ce creux, ce vide, ce moins qui pèse.
Qu’ai-je dit pour mériter ton silence ? J’ai parlé trop, et trop fort. J’ai demandé ta main au lieu de l’embrasser. L’oiseau a pris peur, il s’est envolé - la peur, le doute, ces choses-là s’attrapent facilement, même Valérie l’a deviné. Mais l’allégresse aussi est contagieuse, et le bonheur d’amour, et les projets pressants, et le désir goulu qui nous faisait chuchoter dans la bouche l’un de l’autre, lèvres contre lèvres, souffles joints…»
Marie Nimier.
L’absence tout court, ton absence.
Ce creux, ce vide, ce moins qui pèse.
Qu’ai-je dit pour mériter ton silence ? J’ai parlé trop, et trop fort. J’ai demandé ta main au lieu de l’embrasser. L’oiseau a pris peur, il s’est envolé - la peur, le doute, ces choses-là s’attrapent facilement, même Valérie l’a deviné. Mais l’allégresse aussi est contagieuse, et le bonheur d’amour, et les projets pressants, et le désir goulu qui nous faisait chuchoter dans la bouche l’un de l’autre, lèvres contre lèvres, souffles joints…»
Marie Nimier.
Genre littéraire
Romans et récits
Époque
XXe-XXIe siècle
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Détails
304 pages - 108 x 178 mm
EAN
9782070407293
Date de parution
Collection