Il faut être fort pour captiver son lecteur avec un huis clos qui dure plus de 450 pages et Stefan Mani, pour son premier roman, y arrive de manière magistrale. L'entrée en matière, avec des récits croisés et alternés qui font se lier les différents protagonistes, sans trop en dévoiler sur eux, avant le largage des amarres est excellente. Pendant la traversée, la tension ne va cesser de monter, et dans ce milieu confiné, où tout le monde est sur les nerfs et complètement paranoïaque, la moindre...