La force de ce roman réside dans la capacité de son auteur, Larry Tremblay, à ne pas porter de jugement. Le jugement de l’auteur, en effet, ne transparaît à aucun moment, et le retournement de situation final permet au lecteur de se faire surprendre par son propre manichéisme. À la fin du roman, nous n’avons aucun moyen de dire quels personnages appartiennent aux « méchants » et lesquels appartiennent aux « gentils ». Larry Tremblay a également choisi de ne faire aucune recherche pour écrire son...
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