Maylis de Kerangal est l’auteur de nouvelles Ni fleurs ni couronnes (« Minimales », 2006), d’une fiction en hommage à Kate Bush et Blondie, Dans les rapides (2007), et de romans parus aux Éditions Verticales, dont Je marche sous un ciel de traîne (2000), La vie voyageuse (2003), Corniche Kennedy (2008), Naissance d’un pont (Prix Franz Hessel et Prix Médicis 2010), Tangente vers l’est (Prix Landerneau 2012), Réparer les vivants (Roman des étudiants – France Culture-Télérama 2014 ; Grand Prix RTL-Lire 2014 ; Prix Orange du Livre 2014 ; Prix littéraire Charles-Brisset ; Prix des lecteurs L’Express-BFMTV 2014 ; Prix Relay des voyageurs avec « Europe 1 » ; Prix Paris Diderot–Esprits Libres 2014 ; Élu meilleur roman 2014 du magazine Lire ; Prix Pierre Espil 2014 ; Prix Agrippa d'Aubigné 2014 ; Grand Prix de littérature Henri-Gal de l'Académie Française 2014 pour l'ensemble de son œuvre.). Elle est par ailleurs membre de la revue Inculte.
« L’œuvre que Maylis de Kerangal construit livre après livre est fascinante. [...] Canoës est un roman que jai dévoré et qui me hante. Un roman en pièces détachées autour de la voix et de ce qu’elle suggère, autour de la fragilité et de ce que l’on en fait, de la liberté de ces vies auxquelles il faut parfois s’adapter. Huit nouvelles absolument formidables. Un bonheur de lecture. »
François Busnel, La Grande Librairie
« Maylis de Kerangal signe un recueil de nouvelles bruissantes de sons et d’émotions, dont chacune résonne du timbre fragile et trouble de son narrateur. […]
La voix est le grand sujet de Canoës, recueil brillant et émouvant. »
Raphaëlle Leyris, Le Monde des Livres
« Après le très beau Réparer les vivants, après Naissance d’un pont, Maylis de Kerangal revient avec un recueil de huit nouvelles autour de la voix. Des voix de femmes qui racontent leur vie, leurs envies, leurs fêlures, leurs silences. »
Léa Salamé, France Inter
« Canoës dessine le roman en morceaux de femmes en vrac. Le projet performatif n'entrave pas l'émotion : Maylis de Kerangal éblouit et transperce. Ses personnages flottent toutes à la dérive, cherchant leur voie à travers des voix humaines. Au fil de ces récits qu'on écoute autant qu'on les lit, c'est la voix de Maylis de Kerangal qu'on entend, qui raconte les vestiges, les reliefs, les traces, l'infiniment petit qui fait une existence. Splendide. »
Olivia de Lamberterie, Elle
« Embarquée sur son canoë de papier, Maylis de Kerangal remonte le courant jusqu’aux sources de l’écriture, chasseuse-cueilleuse de phrases d’une musicalité brute. »
Élisabeth Philippe, L’Obs
« Une chose ne trompe pas, toutes ces femmes ont la même voix, inimitable, venue des profondeurs, vive et mate, labile et solide, de Maylis de Kerangal, une voix de géologue qui nous raconte des histoires familières en nous faisant entendre l’écho d’étrangeté qu’elles recèlent. Somptueux. »
Astrid de Larminat, Le Figaro Littéraire
- Prix Médicis 2010