Lafcadio Hearn

Pays
Époque
XIXe siècle
Patrick Lafcadio Hearn est né en Leucade (Grèce) en 1850, d’une mère grecque et d’un père irlandais. Élevé par une tante à Dublin après la séparation de ces parents, il perd un œil dans un accident à l’âge de 16 ans. Rejeté par sa famille, il part d’abord pour Londres, puis Paris et, à 19 ans, s’installe à New York, puis Cincinnati où il devient journaliste. En 1874, il épouse secrètement Althea «Matthie» Foley, une métisse. Les mariages mixtes étant alors illégaux, il est renvoyé de son journal quand cette union est découverte. En 1877, il s’installe à La Nouvelle-Orléans. Il s’intéresse alors à la culture créole. En 1879, le journal pour lequel il travaille l’envoie à la Martinique, il y reste deux ans et écrit Youma. Sur l’invitation de son ami ambassadeur du Japon, Hearn débarque à Yokohama en 1890 et devient journaliste pour la presse anglophone. Il fait alors la connaissance de la fille d’un samouraï, Koizumi Setsu. Il l’épouse et prend en 1896 la citoyenneté japonaise. Hearn commence dès lors à rédiger ses œuvres sur le Japon et la culture japonaise. Il est nommé professeur d’université. Il meurt à Tokyo d’une attaque cardiaque en 1904. Grand admirateur de Pierre Loti, Hearn est également le traducteur en anglais de Maupassant, Théophile Gautier, Flaubert, Mérimée, Hugo, Zola, de Nerval et Anatole France.