Tête baissée

«Bien des trésors, parmi les plus précieux, ont disparu au cours des siècles. Je crois que j’ai retrouvé l’un d’eux.»
Et c’est ainsi qu’un vertueux universitaire, croyant découvrir un Bruegel dans le château délabré d’un hobereau, entreprend de se l’approprier. Pour l’amour de l’art, bien sûr. Mais par tous les moyens.
Le voici, désinvolte, les mains dans les poches, qui paraît en haut des marches… mais il rate la première, dégringole tout l’escalier, et chaque rebond nous confirme que rien n’arrêtera notre héros sur le chemin du pire. Pour la plus grande jubilation du lecteur.
Mais patience, nous n’en sommes encore qu’au début de l’aventure, qu’au tout premier indice : «un bout de ficelle usée».