Requin

«Voyons l’endroit. Le contre-réservoir de Grosbois créé en 1830 pour alimenter en eau le canal de Bourgogne offre tout ce qu’on peut attendre d’un lac. Cette année le soleil est très présent sur l’ensemble du pays et appuie encore de tout son poids sur le dos des baigneurs.»

C’est depuis le milieu d’un lac artificiel près de Dijon, durant le temps que prendra sa noyade et avec le souffle que lui laisse la dure entreprise de se maintenir en vie, que le narrateur élève, au prix d’efforts de plus en plus pénibles à produire, son chant d’adieu. Une oraison fragmentée, épique, drôle, qui le présente comme l’unique occupant d’un édifice s’affaissant jour après jour.
Genre littéraire
Romans et récits
Époque
XXIe siècle
Acheter
Détails
160 pages - 108 x 178 mm
EAN
9782070793532
Date de parution
Collection
Folio - no6185

Coups de cœur libraires/lecteurs

Journal d'une lectrice Lecteur

J'aime infiniment l'univers musical de Bertrand Belin : poétique, elliptique et onirique, un univers qui s'épure et se densifie d'album en album. Je ne pouvais donc absolument pas passer à côté de son premier roman.
Le narrateur de cette histoire est en train de se noyer dans un lac artificiel près de Dijon, à cause d'une crampe au mollet, alors que sa femme lit tranquillement sur le rivage. Au dramatique apparent de sa situation, il en oppose l'absurdité ; alors qu'il se débat pitoyablement...

Mollat Libraire

Décidément, Bertrand Belin a vraiment beaucoup de talents. Un roman remarquable, coup de cœur !

Dans les médias

" Un morceau de littérature." François Bégaudeau, Transfuge . "Le bilan d'une vie dressée dans l'urgence vient d'inspirer un fort beau récit à Bertrand Belin." Éric Chevillard, Le Monde des Livres. "Une pépite romanesque grave, humoristique et hautement métaphysique." Nathalie Crom, Télérama. "Il y a quelque chose de splendide et de terrible dans ce roman des profondeurs." Olivia de Lamberterie, Elle. " Un premier roman où d'emblée une voix singulière s'impose." T. G. Le Matricule des Anges. "Une oraison funèbre, parfois drôle, où la tragédie n'est jamais loin de l'absurde." Baptiste Liger, Express Style. "Un premier roman au charme tenace loué par Éric Reinhardt." Nelly Kaprièlan, Les inrockuptibles.