Photo-Photo

«Il est une question que l’on me pose souvent, la question des idées. Comment elles arrivent, où je les pêche, le fameux «mais où va-t-elle chercher tout ça».
De quelle façon s’est imposée, en l’occurrence, l’idée d’écrire un roman à partir d’une séance photo avec Karl Lagerfeld?
J’ai tendance à répondre que les idées n’existent pas, qu’il n’y a que du temps. Ou si elles existent, elles ont bien peu à faire avec la pratique du roman, son écriture au jour le jour. Elles sont là en amont, couvrent des pages de notes préparatoires, puis fondent comme neige au soleil. Restent les parties du corps qu’elles ont mises en lumière, les lignes qu’elles ont inspirées. L’apparition d’un chat. Le clignement d’une paupière. Des chaussures vert tilleul. Deux lettres, un angle, une jetée. Un voyage à Baden-Baden, le rendez-vous des évaporés. La douceur de la bouche de Frederika, son velouté.»
Marie Nimier.
Genre littéraire
Romans et récits
Époque
XXe-XXIe siècle
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Détails
240 pages - 108 x 178 mm
EAN
9782070446643
Date de parution
Collection
Folio - no5407

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Dans les médias

Le Nouvel Observateur. Jérôme Garcin : L'émotion qu'on éprouve est à la mesure des disgressions hilarantes, des parenthèses subtiles et des anecdotes cocassent dont, afin de la dissimuler, elle a émaillé son livre mélancolique. Car, au fond, Marie Nimier est une inconsolable. Elle. Anne Diatkine : Marie Nimier sait tisser les fils du hasard et ne jamais laisser tomber l'occasion d'un belle amitié. Lagarfeld est un magicien qui lui souffle ses déplacements. Le Figaro Littéraire. Astrid de Larminat : Marie Nimier a réussi à montrer comment s'élaborait une fiction à partir de faits réels tout en nous faisant croire à ce qu'elle inventait sous nos yeux. Une belle variation sur le jeu de miroir qui s'instaure entre la réalité et son double littéraire. Le Magazine Littéraire. Bernard Fauconnier : Photo-photo, livre lumineux et énigmatique, ne se résume pas, ce qui lui confère son charme profond.