On ne peut plus dormir tranquille quand on a une fois ouvert les yeux

C’est le mercredi 24 janvier 1962 que Jules et Jim, dans lequel Bernard Appelbaum avait fait de la figuration, sortit sur les écrans et c’est le vendredi soir qu’avec sa mère, il est allé le voir au cinéma Vendôme, avenue de l’Opéra.
Après la séance, malgré le froid, sa mère lui donnant le bras, ils sont rentrés à pied jusqu’à leur domicile, au 7 de la rue Oberkampf, tout près du Cirque d’Hiver. «As-tu lu le livre d’où a été tiré le film?» Non, il ne l’avait pas lu. «J’aimerais bien le lire», lui a-t-elle dit, et ce fut le commencement de ce qu’il allait apprendre de ses parents.
Cette histoire de Jules et Jim et Catherine – un pur amour à trois, avait dit François Truffaut – était comme l’écho de ce que sa mère avait vécu.
Ainsi, il avait fallu un film pour que cette histoire – un peu de son histoire – lui parvienne enfin.

«Si la vie est éphémère, disait Vladimir Jankélévitch, le fait d’avoir vécu une vie éphémère est un fait éternel.»
Genre littéraire
Romans et récits
Époque
XXe-XXIe siècle
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Détails
272 pages - 108 x 178 mm
EAN
9782070445592
Date de parution
Collection
Folio - no5360

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Dans les médias

"Tout le roman en flash-back de Robert Bober est découverte épicurienne, exhortation à savourer les petits bonheurs instantanés, à rendre grâce aux éblouissements évanouis, à "capter cette occasion qui passe", comme l'enseigna Jankélévitch." Jean-Luc Douin, Le Monde des Livres"Bober est un magicien qui transforme le passé en or et vous entraîne avec délicatesse dans le tourbillon de la vie." Antoine Spire, L'Arche"On sourit donc autant qu'on est ému." Norbert Czarny, La Quinzaine littéraire