Lettres à Madeleine suivi de Tendre comme le souvenir

Édition revue et augmentée
Le 2 janvier 1915, Guillaume Apollinaire prend le train en gare de Nice après une permission de quarante-huit heures. Il retourne au 38e régiment d’artillerie de campagne de Nîmes où il fait ses classes. Dans son compartiment, il rencontre une jeune femme, Madeleine Pagès, qui doit embarquer à Marseille. Les deux voyageurs se plaisent, parlent de poésie, échangent leurs adresses.
Trois mois plus tard, Apollinaire envoie du front de Champagne sa première carte postale à Mlle Pagès. Très vite, leurs lettres prennent un tour badin puis fort tendre. Pendant plusieurs semaines, le poète encourage sa «petite fée» à se déclarer : «écrivez-les ces mots qui font que l’on vit», l’implore-t-il. Après les aveux, se développe une relation épistolaire d’une liberté inouïe, fondée sur le mythe du coup de foudre et de l’amour idéal.
Comblant toutes les distances, unissant la grave dignité du combattant à la sensualité lyrique de l’amoureux, les lettres d’Apollinaire défendent sans trêve la poésie, la beauté et la vie.
Genre littéraire
Correspondances
Époque
XXe siècle
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Détails
528 pages - 108 x 178 mm
EAN
9782070339495
Date de parution
Editeur :
Laurence Campa
Collection
Folio - no4428