Les grands

«Ça leur était tombé dessus. Ils avaient eu ça. La vie leur avait donné cette chose dont tous les musiciens rêvent. Que pouvait bien leur foutre tout le reste.»

Guinée-Bissau, 2012. Guitariste du Mama Djombo, un groupe fameux de la fin des années 1970, Couto vit d’expédients. Alors qu’un coup d’État se prépare, il apprend la mort de Dulce, la chanteuse. Le soir tombe sur la capitale, les rues bruissent, Couto déambule. Dans ses pensées trente ans défilent, souvenirs d’une femme aimée, de la guérilla contre les Portugais, mais aussi des années fastes d’un groupe qui joua une musique neuve, portée par l’élan et la fierté d’un pays. Au cœur de la ville où l’on continue de s’affairer, indifférent aux premiers coups de feu qui éclatent, Couto et d’autres anciens du groupe ont rendez-vous : c’est soir de concert au Chiringuitó.
Genre littéraire
Romans et récits
Époque
XXIe siècle
Acheter
Prix littéraires
  • Prix littéraire de la Porte Dorée (2015)
  • Prix littéraire Georges-Brassens (2014)
Détails
256 pages - 108 x 178 mm
EAN
9782070793518
Date de parution
Collection
Folio - no6177

Coups de cœur libraires/lecteurs

Journal d'une lectrice Lecteur

Couto et son groupe, le Super Mama Djambo eurent leur heure de gloire, dans la Guinée-Bissau des années 70, au lendemain de la guerre d’indépendance, un groupe qui incarnait la flamme nationale de tout un peuple. Tout cela est désormais bien loin, mais la mort de Dulce, chanteuse du groupe, aux yeux de braise et à la voix de velours, va raviver les souvenirs. Couto va arpenter les rues de sa ville, Bissau, pour retrouver ses vieux potes musiciens et leur apprendre la nouvelle, ces hommes qui...

Feuilleter

Dans les médias

"C'est une claque, Une réussite totale. Un roman magnifique à hisser au rang des pépites de la rentrée littéraire."François Busnel, L'Express. "Il a l'art de vous dessiller le regard, qualité qui n'appartient qu'aux meilleurs écrivains." Estelle Lenartowicz, Lire. "Un beau roman, hautement mélancolique et magnétique." Télérama. Nathalie Crom. "Ne plus lâcher d'une semelle le si discret et fort talentueux Sylvain Prudhomme." Éric Naulleau, Le Point. "Dans une prose tourbillonnante et sublimée par l'usage des mots créoles." Chloé Thibaud, L'Obs.