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C’est l’été. Juillet. Chaleur un peu caniculaire. On cherche le trottoir à l’ombre et on trouve ce banc sous ce tilleul, on lira Le trottoir au soleil de Philippe Delerm chez Folio.
Les premières nouvelles ... filent à la vitesse d’un TGV, alors qu’on découvre un Paris Saint Lazare dans un train régional.
Les mots se savourent au fil des saisons, ont un goût de figue mûre ou figue séchée, de cerises noires, et un parfum persistant des lilas ou ce souffle-là qui nous emmène en Italie, à Turin et à Venise, voir un film en plein air. On se rappellera de notre escapade vénitienne durant son célèbre carnaval, mais ce souvenir s’effacera aussi vite ; on reviendra en France, sur ce banc, à l’ombre, sous le tilleul où on pensera à notre aïeule, La passagère.
Les dernières nouvelles se liront chez moi, entre silence et trouble, dans la poussière dorée ; égoïste, je garde pour moi, les quelques pages d’émois et le bonheur des amers : ses intimes plaisirs minuscules de Philippe Delerm.
On est spectateur, observateur, on est assis à ses côtés au Jardin des Plantes, on est chez lui, on partage cet instant matinal à faire la vaisselle, et on finit par chiner dans les brocantes : autant de souvenirs d’une douce nostalgie, sans mélancolie, avec sourire en coin, qui nous mettent du baume au cœur et déjà, Le bonheur (Philippe Delerm, folio n°4473) nous appelle.