Le détour

De omweg
Peut-on laisser sa vie derrière soi, couper les ponts et tout recommencer dans une maison isolée au pays de Galles? L’héroïne du Détour, une femme entre deux âges, semble tenter l’aventure accompagnée, dans sa fuite, des livres de la poétesse américaine Emily Dickinson – le sujet de sa thèse. Une liaison avec un étudiant, un scandale à l’université, un mari d’abord courroucé puis indifférent, tout cela appartient au passé. Elle occupe ses journées seule, jardine, découvre la nature autour d’elle, les oies, la mer au loin, et ces chemins de randonnée qui traversent la propriété qu’elle loue. Sa solitude prend fin quand Bradwen, un jeune homme lui aussi en rupture de ban, fait irruption dans son jardin. Il n’est guère plus bavard qu’elle, mais une relation de plus en plus intense s’installe entre eux.
Le détour excelle dans l’art de peindre des vies silencieuses. Des existences cabossées, des êtres en fuite à la recherche d’un apaisement impossible sont les héros de ce roman d’une grande profondeur qui explore la condition humaine dans toute sa complexité.
Genre littéraire
Romans et récits
Époque
XXIe siècle
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Détails
320 pages - 108 x 178 mm
EAN
9782070456727
Date de parution
Traduit (néerlandais) par :
Bertrand Abraham
Collection
Folio - no5738

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Dans les médias

Avec un phrasé calme et précis, une narration neutre, un humour sec, Gerbrand Bakker excelle à faire résonner la profondeur pénétrante de cette quête d'authenticité. Sylvie Bessler. Esprit . Bakker donne à son deuxième roman la forme âpre d'une expérience radicale. Et de se dire, alors, qu'au détour de ce livre, il s'est passé quelque chose. Christine Plantec. Le Matricule des Anges. Superbe. Florence Noiville. Le mondes des Livres.