J'ai ce que j'ai donné

Lettres intimes
«Du joli compliment que mon père adresse à ses parents le 24 octobre 1900 – il a cinq ans! – au petit mot qu’il envoie à une amie le jour de sa mort, le 8 octobre 1970, ces lettres que j’ai retrouvées par hasard dans le joyeux «foutoir» du Paraïs dévoilent certaines facettes de sa personnalité, certains côtés de notre vie qui n’ont pas retenu l’attention des biographes…
Malgré une légende tenace, nourrie de clichés et d’inexactitudes, mon père fut profondément, violemment, égoïstement heureux. «On n’a pas fini de m’entendre parler du bonheur qui est le seul but raisonnable de l’existence.» Il était de ces êtres rares qui attachent la même valeur à une jeune pousse d’asperge sauvage qu’au cachemire le plus luxueux, parce que l’une et l’autre lui apportaient du plaisir. Il fut peut-être désenchanté des hommes, mais jamais de la vie même. S’il n’a pas été un homme parfait, il fut ce père exceptionnel qui m’a appris à respirer, à aimer la vie, la musique, à apprécier la chose la plus infime, toucher un tissu, regarder un paysage, boire à une source, si peu de chose pour enchanter une journée entière…»
Sylvie Durbet-Giono.
Genre littéraire
Correspondances
Époque
XXe siècle
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Détails
272 pages - 108 x 178 mm
EAN
9782070398614
Date de parution
Editeur :
Sylvie Durbet-Giono
Collection
Folio - no4992

Feuilleter

Dans les médias

« Les lettres publiées de Giono ont un parfum de tendresse, d’amour pour les siens et de respect pour l’écriture, d’où son désir de faire partager son bonheur de vivre. »
La Croix

« Ces lettres lumineuses sont profondément ancrées dans l’univers sombre de Giono, et on y retrouve l’obsession et la peur de la mort, du rien. J’ai ce que j’ai donné est un inestimable portrait familier de l’auteur. »
Les lettres françaises