Du domaine des Murmures

En 1187, le jour de son mariage, devant la noce scandalisée, la jeune Esclarmonde refuse de dire «oui». Contre la décision de son père, le seigneur du domaine des Murmures, elle s’offre à Dieu et exige de vivre emmurée jusqu’à sa mort. Elle ne se doute pas de ce qu’elle entraîne dans sa tombe, ni du voyage que sera sa réclusion… Loin de gagner la solitude, la voici bientôt témoin et actrice de son siècle, inspirant pèlerins et croisés jusqu’en Terre sainte.
Aujourd’hui encore, son fantôme murmure son fabuleux destin à qui sait tendre l’oreille.

Après Le coeur cousu, Carole Martinez nous offre un conte sensuel et cruel, encensé par la critique et les lecteurs. Elle y dessine l’inoubliable portrait d’une femme insoumise, vivant à la lisière du songe.
Genre littéraire
Romans et récits
Époque
XXIe siècle
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Prix littéraires
  • Prix Marcel-Aymé (2012)
  • Prix des Lecteurs des Écrivains du Sud (2012)
  • Prix des Lecteurs de Corse (2012)
  • Prix Goncourt des Lycéens (2011)
Détails
240 pages - 108 x 178 mm
EAN
9782070450497
Date de parution
Collection
Folio - no5552

Coups de cœur libraires/lecteurs

Nourritures en tout genre Lecteur

Il fallait tout le talent de Carole Martinez pour porter par delà les siècles la voix de cette jeune fille loin d'être une sainte !
L'auteur nous livre dans ces faux mémoires toute la complexité d'un temps où les croyances locales se mêlaient à la foi catholique, où les femmes n'avaient que peu de poids et de voix face aux hommes tout puissants. Moi qui suis peu férue de spiritualité, j'ai pourtant trouvé chez Esclarmonde un personnage vraiment touchant et vivant, malgré la prison dans laquelle...

Mollat Libraire

Une lecture poétique, amoureuse ponctuée de légendes, une écriture magnifique pour ce deuxième roman fabuleux. À lire absolument !

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Dans les médias

Un conte intemporel porté par une écriture envoûtante. Marie-Valentine Chaudon. La Croix. Mieux qu'un roman inoubliable servi par une langue racée, une véritable gemme. Karine Papillaud. Le Point. Onirique et fiévreux, le roman de Carole Martinez dessine d'une plume raffinée un bien singulier portrait de femme. Alexandre Fillon. Madame Figaro. Son écriture mêle avec brio la force et l'élégance, la profondeur et la poésie, le réalisme et le sublime religieux. Bernard Pivot. Le Journal du Dimanche. Il y a là une écriture et un son qui reflètent une voix que l'on ne retrouve nulle part ailleurs. Pierre Assouline. La République des livres.