Dans les veines ce fleuve d'argent

Nelle vene qu'ell'acqua d'argento
À l’heure où sa vie s’approche de son automne, Primo Bottardi décide de revenir sur les lieux de sa jeunesse et de retrouver un ami qui lui avait posé quarante ans plus tôt une question à laquelle il n’avait pas su répondre. Son périple le ramène au bord du Pô, parmi les pêcheurs d’esturgeons, dans une atmosphère de brume et d’eau qui change la plaine en un mirage infini. La présence immémoriale du fleuve imprègne les faits et gestes des hommes. Elle nourrit leur vie, s’insinue dans leurs rêves et les saisit parfois de crainte ou d’effroi, jusqu’à la tragédie finale qui confère au récit les accents définitifs du mythe.
On a pu parler à propos de ce roman de «réalisme magique». La lenteur du voyage, le pittoresque des personnages, la douceur des rencontres et le sortilège de maints épisodes contrastent avec la silencieuse et obscure pression du destin que l’on sent peser sourdement et qui révélera enfin son visage dans une scène inoubliable et foudroyante.
Genre littéraire
Romans et récits
Pays
Époque
XXIe siècle
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Détails
160 pages - 108 x 178 mm
EAN
9782070437955
Date de parution
Traduit (italien) par :
Chantal Moiroud
Collection
Folio - no5146

Dans les médias

Ténue, presque naïve, l'intrigue bercée par cette écriture tout en pudeur, tout en beauté, éclate, majestueuse, comme ce grand fleuve d'argent. Télérama

La prégante simplicité du récit tient d'abord à cela: une familiarité naturelle avec la vie, la précision des gestes quotidiens, et leur intemporalité, l'apparente banalité du cours des choses, la pauvreté digne qui ne se prend pas pour la misère. La Magazine Littéraire.

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