180 jours

«D’abord je n’ai vu que ça, deux yeux immenses, plus grands que ceux d’une femme, soulignés de noir comme si la nature avait tracé un trait de khôl pour agrandir encore ce regard déjà grand. Ses cils recourbés comme ceux d’une danseuse de cabaret. La truie couchée sur le
côté me fixait, l’air de dire, tu voulais voir? Alors regarde.»

180 jours, c’est le temps qui sépare la naissance d’un porc de sa mort à l’abattoir. Ce sont aussi six mois qui font basculer la vie d’un homme. Quand Martin accepte de se rendre dans un élevage industriel pour les besoins de son travail universitaire, il n’imagine pas que le regard des animaux va réveiller ses souvenirs les plus enfouis.
Genre littéraire
Romans et récits
Époque
XXIe siècle
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Détails
432 pages - 108 x 178 mm
EAN
9782072751998
Date de parution
Collection
Folio - no6677

Dans les médias

« Un roman terrifiant, empathique, passionnant. » Macha Séry, Le Monde des livres« Un roman passionnant. Une forme d'identification de l'animal à l'homme se dessine et, c'est toute la légitimité du système de l'élevage industriel qui en est déstabilisée. » Héléna Villovitch, Elle« Un ouvrage important, voire essentiel. Il ne s’apparente pas à un plaidoyer, l’amitié entre Martin et Camélia demeure le cœur du récit. » Laëtitia Favro (du JDD), onlalu.com« Le tableau est saisissant. Un roman percutant, magistral, époustouflant. À lire absolument. » Coup de cœur de Christophe, Fnac Metz« Trois destins cabossés nous force à voir la bestialité d'une société condamnée à oublier son humanité pour se nourrir. Il n'y a ni pathos ni militantisme dans son constat désespérant, mais des questions sur la condition humaine contemporaine. » Clémentine Goldszal, Les Inrocks« Claque salutaire, qui dessille et force à penser autrement, 180 jours contient en son sein un précieux trésor : le récit d'une amitié aussi imprévisible qu'intense. » Arnaud B., librairie Des livres et des hommes (Beaune)« Sans tomber dans un plaidoyer pour le végétarisme, l’auteure reconstitue un décor qui prend aux tripes pour dénoncer le système bestial des interactions humaines. » L’Obs