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Federico GarcÃa Lorca
La Maison de Bernarda Alba
Édition et trad. de l'espagnol par Albert Bensoussan
Traduction nouvelle
Collection Folio théâtre (n° 167)
Parution : 17-03-2016
À la mort de son mari, Bernarda décide que ses filles ne sortiront plus de leur maison pendant huit ans. Ce huis clos se déroule dans l’âpre atmosphère du Sud de l’Espagne où, entre censure et anathème, les femmes sont recluses et l’amour est frappé d’interdit. Jalousie, hargne, désirs et passions s’exacerbent. Un homme hante les rêves des cinq soeurs. Il doit épouser l’aînée mais la plus jeune s’éprend de lui : telle est la bombe qui explose au milieu des rivalités et des frustrations.Lorca mourut deux mois après avoir achevé sa pièce, tandis que le pays s’enfonçait, pour de longues années, dans ce silence réclamé par Bernarda Alba, de la première à la dernière réplique. La chape qui s’abat sur la maison devient allégorique de tout un pays bâillonné. Et, par-delà l’Espagne et la voix du poète, la pièce accuse le fanatisme qui emprisonne la conscience humaine et la pousse au néant.
Disponible au format numérique
Epub Parution : 17-03-2016 6,49 €
Pdf Parution : 17-03-2016 6,49 €
224 pages, sous couverture illustrée, 108 x 178 mm
Genre : Théâtre
Catégorie > Sous-catégorie : Littérature contemporaine > Littérature étrangère > Autres littératures européennes
Pays : Espagne
Époque : XXe siècle
ISBN : 9782070459827
Gencode : 9782070459827
Code distributeur : A45982
Blogueur
Tourneur de pages Julien - Le tourneur de pages
Le titre de cette pièce de théâtre de Garcia Lorca établit tout de suite le principe de la dramaturgie. Les trois actes se passent dans cette maison, dans la pièce principale depuis laquelle nous voyons ... les portes des chambres. C'est une conversation entre les deux domestiques, l'une de 50 ans et l'autre, Poncia, âgée de 60 ans. Ce sont ces deux serviteurs, selon la tradition du théâtre classique, qui nous ouvrent les portes de l'univers de cette maison tenue d'une main de fer par Bernarda Alba. Elles mettent tout en ordre pour accueillir le cortège funéraire accompagnant leur protectrice. Elle a perdu son mari et se retrouve seule entourée de ses 5 filles. Leur mère a décidé, comme elle a régi son domaine, de les garder chez elle et de les maintenir jusqu'au mariage. L'aînée, Augustias, est destinée à un jeune homme, José le Romano. Les autres soeurs semblent rire, se moquer de cet amour qui entoure la maison et vient conter fleurette. Mais au fur et à mesure des dialogues, l'absence d'Adela, la plus jeune des filles, surprend. Il y a également l'heure de départ de ce jeune amoureux qui fait débat. C'est la mèche qui allume les nombreux feux dont parlent tous les personnages de Garcia Lorca. Adela brûle de passion pour José. Martirio, autre soeur, le regarde avec envie. Entre les murs de cette maison, ne se trouve que des femmes pleines de désir. Il y a l'amour raisonné, celui d'Augustias. Mais il y a toute cette passion, chez Adela, chez Martirio et chez leur grand-mère, Maria Josefa, âgée de 80 ans. Elle a un point commun avec ses petites filles. Bernarda, sa propre fille, l'a également enfermée. Cette pièce est absolument prenante et bouleversante quand derrière les rires légers de jeunes femmes, la passion se révèle. L'enfermement, accentué des chants du coeur au loin et de ces hommes souvent cités, toujours désirés, est palpable à chaque page. A chaque dialogue, la passion dévorante s'exprime et éclate.
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