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A partir du premier chapitre jusqu'au dernier du diptyque infernal, c'est comme si on se promenait le long d'un chemin de fer parsemé de bâtons de dynamite. Chaque paragraphe, une détonation, qui n'épargne ... personne et sème les cadavres avec violence et acharnement, dépouillés de toute humanité. Les héros sont des hommes terribles, perdus, les personnages secondaires sont soit des pourris corrompus, soit des potentielles victimes de tueurs sanguinaires, chaque échelon du pouvoir est vicié et à la fin, plus aucune lueur d'espoir. Imaginez-vous emporté par la spirale apocalyptique genre In the Hall of the Mountain King, le bout des doigts de plus en plus rongés au fur et à mesure que sonne le glas, la vengeance ultime des maoris.
Si vous n'étiez pas encore totalement mangés par les vers après Zulu, c'est maintenant chose faite. Malgré quelques passages vraiment clichés lorsqu'il s'agit des relations hommes-femmes, la chasse au trésor est très salement bien menée. A moins d'être bien accrochés et partisan de l'humour très noir, n'essayez pas d'avaler d'une traite ce café noir épais comme la nuit et goudronneux comme le trottoir sur lequel vous allez vous ramasser.