Les empires coloniaux européens

(1815-1919)
«En occupant Alger la France remplissait la mission que la Providence et l’Histoire lui avaient confiée : l’attirance de l’inconnu, la joie du sacrifice, le désintéressement dans le dévouement» écrit en 1933 Gabriel Hanotaux, ancien ministre des Colonies.
«Nous avons connu que la loi n’était jamais la même selon qu’il s’agissait d’un blanc ou d’un noir : accomodante pour les uns, cruelle et inhumaine pour les autres. Tout cela, mes frères, est désormais fini!» s’exclame Patrice Lumumba, premier Premier ministre de la République du Congo.
Les évaluations coloniales et postcoloniales s’opposent. Cependant c’est moins la différence entre la position du colonisateur et celle du colonisé qui détermine la façon de considérer le passé que les changements subis par l’esprit du temps. Ainsi il ne reste rien, ou presque, de la foi inébranlable dans la vocation de l’Occident, dans les bienfaits du colonialisme pour les peuples soumis et la reconnaissance qu’ils lui doivent. Domine le sentiment de culpabilité devant les bénéfices tirés de l’exploitation des colonies.
Le colonialisme, un phénomène mondial qui a laissé des traces indélébiles, fut exercé par des pays européens aux méthodes et aux traditions très variées. Seule l’approche comparative, déployée par Henri Wesseling, mettant au jour les ressemblances et les différences, permet de comprendre l’unité du phénomène.
Genre littéraire
Études et monographies
Thèmes
Époque
XXe-XXIe siècle
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Détails
560 pages - 108 x 178 mm
EAN
9782070364503
Date de parution
Traduit (néerlandais) par :
Patrick Grilli
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