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Mondocane est un roman qui possède une grande puissance évocatrice, qui laisse le lecteur suivre le voyage de Jack Ebner à la recherche de sa bien-aimée. Il est un survivant d'une guerre entre Intelligences ... Artificielles qui ont complètement déréglé le monde et l'humanité elle-même, si bien qu'il ne reconnaît pas le monde en mutation dans lequel il voyage.
La mutation peut être d’ordre physique, avec les montagnes de corps qui sont des amas conscients de centaines de personnes, l’aspect physique déroutant de certains personnages comme Maxton, qui a des plaques de métal greffées au corps, les « hommes bouteilles », et les enfants mutants comme Laetitia, qui ressemblent à des « crevettes ». Les descriptions des corps et des paysages que Jack observe retranscrivent à merveille l’impression d’étrange, de manière très organique et charnelle.
Jack est surpris, choqué ou dégoûté de tout ce qu’il voit parce qu’il considère les découvertes qu’il fait comme anormales, alors que dans le monde d’après-guerre, c’est lui qui est une anomalie, puisqu’il ne s’est pas adapté pour survivre aux diverses calamités qui peuvent survenir, avec par exemple sa rencontre avec des homoncules et une « ogresse » que vous ne risquez pas d’oublier une fois que vous aurez lu Mondocane.
Mais peu à peu, Jack finit par s’adapter aux bizarreries qu’il rencontre et finit par voir le côté poétique du monde dans lequel il doit vivre. Un monde qui est peut-être hostile, déroutant et dégoûtant, mais qui n'est pourtant pas dénué d'espoir.
Chronique complète ici : https://leschroniquesduchroniqueur.wordpress.com/2017/10/29/mondocane-de-jacques-barberi/