La soif primordiale

Los anticuarios
Dans la Buenos Aires des années 1950, à l’ombre de la dictature, Santiago, un jeune provincial réparateur de machines à écrire, se retrouve par hasard responsable de la rubrique ésotérique du journal où il travaille et informateur du ministère de l’Occulte. Malgré son scepticisme à l’égard du surnaturel, Santiago assiste à une rencontre de spécialistes des superstitions, y est témoin d’un meurtre et mis en contact avec «les antiquaires», des êtres extraordinaires qui vivent dans la pénombre entourés d’objets anciens, vendent de vieux livres et sont la proie d’une soif primordiale, celle du sang. Le hasard ou le destin, mais surtout un étrange amour, puissant et
troublant, amèneront Santiago à ne plus résister à cette soif et il devra alors chercher à survivre, peut-être pour l’éternité, dans un monde hostile.

Avec La soif primordiale, Pablo de Santis s’approprie le mythe surexploité du vampire et parvient à lui redonner ses lettres de noblesse.
Genre littéraire
Romans et récits
Époque
XXe-XXIe siècle
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Détails
288 pages - 108 x 178 mm
EAN
9782070455294
Date de parution
Traduit (espagnol) par :
François Gaudry
Collection
Folio SF - no489

Coups de cœur libraires/lecteurs

Renaud Libraire

Dans cette Argentine des années 50, il est devenu bien dangereux de refuser quoi que ce soit au gouvernement ; aussi, quand le Ministère de l’Occulte charge le jeune apprenti journaliste Santiago de se renseigner sur les mystérieux «Antiquaires», refuser n’est pas vraiment une option. Au fil de ses investigations, il va cependant découvrir qu’il existe des choses beaucoup plus anciennes et plus mystérieuses que les barbouzes ou l’administration, et dont la soif de sang est bien plus littérale...

Dans les médias

«Le premier mérite de l’écrivain argentin Pablo de Santis est de renouveler le genre en y injectant un peu de sang neuf.» – Éric Chevillard in Le Monde des livres«Tout ce que contenait le vampire avant d’être saigné par les marchands lui est réinjecté, mais filtré par l’imaginaire argentin et — désolé pour le cliché! — borgésien de De Santis.» – Alexis Broca in Le magazine littéraire«L’intelligence et l’humour de Pablo de Santis trouvent la distance et la proximité exactes pour mêler les thèmes du roman populaire.» – Mathieu Lindon in Libération